Si dans un coin de votre jardin, vous avez un tas de compost, de pierres, un endroit ombragé aux herbes folles sur un sol meuble, du bois en décomposition ou des dalles pierreuses, vous pourriez bien y trouver un orvet.
L’animal apprécie particulièrement ces lieux où il a de quoi s’abriter et se nourrir en toute quiétude. On le croise également dans la fraîcheur des prairies ou des sous-bois.
L’orvet peut abandonner sa queue
Malgré son apparence et sa manière de se déplacer en rampant, l’orvet n’est pas un serpent. Il fait partie de la famille des lézards, il est un lézard sans pattes (dit apode).
Et comme son cousin des murailles, il est capable de laisser sa queue, qui se casse facilement, à un prédateur pour pouvoir lui échapper. D’où son surnom de serpent de verre. Une nouvelle queue apparaîtra progressivement, mais une seule fois dans sa vie, longue d’une vingtaine d’années.
L’orvet est l’ami des jardiniers
L’orvet a un corps lisse de couleur brun à cuivré, et peut mesurer jusqu’à 50 cm de long. Silencieux dans ses déplacements, il est d’une discrétion remarquable. il n’est toutefois par rare de le croiser. Pour augmenter vos chances de l’observer, sachez qu’il est davantage actif à la tombée de la nuit où les jours de pluie.
L’orvet est l’ami des jardiniers puisqu’il se nourrit de limaces. Il vit dans les endroits sains, éloignés des pesticides. Son régime alimentaire se compose également d’insectes, de vers, d’araignées ou d’escargots.
L’orvet est protégé
Ce reptile est parfaitement inoffensif, dépourvu de venin. Il est placide, à peine pourrait-il vous pincer en ouvrant sa bouche, d’où sort sa petite langue fourchue qui lui permet de se repérer dans son environnement.
L’orvet est une espèce protégée sur tout le territoire national depuis 1993. Il est donc interdit de le tuer, et même de le capturer ou de le transporter.
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