Sportif accompli, Vincent Rannou, 31 ans, est un homme de défi et de passion. Amoureux de la nature, biberonné dans la campagne de Ploërdut, Vincent a mis de côté la course à pied pour se lancer dans la photographie animalière, sur son terrain de chasse favori, avant de se mettre à la vidéo voici deux ans, « pour transmettre encore davantage », et de sortir un premier film, Connexion sauvage.
200 jours de tournage dans les forêts en Bretagne intérieure…
Depuis, Vincent a changé de focale. Élargi son champ d’action, de la forêt de Ploërdut à toute la Bretagne intérieure qui donne son nom au film, Argoat. Des forêts privées ou publiques, des marais, des bocages, des prairies, des Monts d’Arrée au pays de Fougères (où il travaille comme technicien dans l’industrie), de la forêt de Loudéac à celle de Redon, les bois autour de Pontivy…
Renards, sangliers, pics noirs, cerfs…
Au total, pour un film un peu plus long (il passe de 60 mn pour Connexion sauvage, à 80 mn cette fois), le photographe-vidéaste à passé près de 200 jours en forêt, pour 1 000 heures de prises de vue en tenue de camouflage, « toujours de manière respectueuse envers la nature, la faune et la flore ».
De jour comme de nuit, Vincent a pris dans son objectif des blaireaux, des renards, des chouettes, de grands pics noirs, des sangliers, des hiboux des marais…
Et bien entendu de majestueux cerfs, qu’il est cette fois allé dénicher du côté des forêts normandes.
Le film démarrera en hiver pour se terminer en automne par le brame…
Notre région abrite une incroyable faune sauvage que nous avons pu filmer durant les quatre saisons. Sur les mois d’avril, mai et juin, nous avons eu la chance de rencontrer beaucoup de petits…
Vincent dit bien »nous ». Pour se lancer dans la réalisation et la production de ce long métrage, il s’est entouré d’une solide équipe, sur le terrain et pour la production. Avec Thibault Maîtrejean, vidéaste, pilote de drone et monteur vidéo ; Nicolas Charles, vidéaste, pilote de drone et étalonneur vidéo ; Eneour Leost, vidéaste ; Stanislas Wroza, preneur audio ; et le compositeur de la musique originale, Jannick Reichert, également ingénieur du son.
Images, sons d’ambiance, musique et voix off…
« Les sons d’ambiance ramenés du terrain sont importants, souligne le réalisateur. La musique aussi, comme le texte que j’ai écrit pour la voix off. C’est un ensemble, pour que le spectateur se sente imprégné, comme s’il avait vécu ces moments en direct… »
Dans les salles pour fin 2024 !
Le long travail de production se poursuit. L’heure pour le photographe-vidéaste et producteur, d’enfiler sa casquette de distributeur qui a obtenu un visa d’exploitation du Centre national du cinéma.
« Le film devrait être présenté dans différents festivals à partir d’octobre 2024, annonce Vincent. Plusieurs projections en avant-première sont prévues dans la foulée et début 2025, avant la sortie nationale ».
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