Il y a des applis pour suivre la circulation routière ou les trajectoires des avions dans le ciel. Il y en a désormais une pour suivre les bouquetins des Pyrénées en temps réel.
Il existait déjà un site internet, sur lequel on pouvait trouver quantité d’infos sur l’animal, réintroduit dans le massif pyrénéen en 2014.
Une réintroduction efficace et un nouveau lâcher en vue
Avec environ 410 animaux et au moins 74 cabris nés en 2023, le programme de réintroduction du bouquetin ibérique dans le Parc national des Pyrénées est sur « une trajectoire favorable », estime le parc.
« Il s’agit désormais de favoriser la colonisation spatiale de l’espèce avec la création d’un noyau de population en vallée d’Aure grâce à un lâcher de 15 bouquetins courant 2024», ajoute le PNP.
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Un échange avec les agents de suivi
Et désormais, dès que vous en verrez un en randonnée, vous pourrez le signaler en temps réel grâce à une application.
« Cette application a pour objectif de permettre à toute personne qui observe un bouquetin de participer à la connaissance de l’espèce en transmettant ses observations aux agents responsables du suivi », explique le parc.
Qui précise : « Quand un observateur saisit une observation, les agents de suivi prennent contact avec lui pour obtenir plus de précisions et/ou pour lui faire un retour sur l’animal qui a été observé (date de lâcher, âge, histoire…) ».
Parrainage
Au final, on envoie des informations, mais on en obtient aussi en retour dans ce système de « science participative ».
Par ailleurs, il est toujours possible, comme ces dernières années, de parrainer l’arrivée d’un bouquetin.
Depuis des dizaines de milliers d’années
Si le bouquetin n’a été réintroduit qu’il y a une dizaine d’années, son lien avec les Pyrénées est beaucoup plus vieux. Les plus anciens restes de bouquetins remontent à environ 80 000 ans… Il a côtoyé les hommes préhistoriques et on retrouve même sa trace sur les murs de la grotte de Niaux en Ariège.
C’est bien sûr la chasse qui a fini par avoir raison de l’espèce. Le dernier spécimen, une vieille femelle, était morte le 6 janvier 2000 à Ordesa en Aragon, écrasée par la chute d’un arbre lors d’une nuit de tempête.
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