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La réponse a été mise à jour le 13 février 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Vous trouverez sur le site de l'Association suisse de l’intérêt pour la vannerie (IGK) des informations sur cette pratique en Suisse. Toutefois, leurs pages sont principalement en allemand. Dans le document Immaterielles Kulturerbe : Korb- u. Flechtwerkgestalter/in EFZ ehemals Korbflechter/in, on lit notamment ceci (traduit avec l'outil DeepL) :
En Suisse, on utilise principalement de l'osier et des produits en rotin, des ficelles en papier ou en jonc de mer, des joncs et, dans la mesure où ils sont disponibles, des matériaux de tressage en plastique. A cela s'ajoutent le cuir, diverses plantes indigènes récoltées ou des matériaux recyclés, ainsi que des matériaux auxiliaires en bois et en métal.
On lit également que La découverte d'Auvernier, au bord du lac de Neuchâtel, qui a mis au jour un grand nombre de paniers et de fragments de paniers de l'âge du bronze, est particulièrement impressionnante. La fabrication de ces paniers vieux de 3000 ans faisait appel à des techniques que nous utilisons encore aujourd'hui.
À ce sujet, nous trouvons sur le site du projet Société d’histoire et d’archéologie du canton de Neuchâtel (SHAN) – Images du patrimoine – la fiche d'un panier trouvé sur le site archéologique d'Auvernier (Âge de bronze) : L’artisanat vannier, il y a 2’800 ans !
On y lit ceci : « la vannerie clayonnée à structure spiralée, utilisée pour ce panier, existe depuis la fin du Néolithique (exemplaire retrouvé à Auvernier-Port daté vers 3’800 av.- J.-C.). Ce type de vannerie clayonnée inaugure la technique de base utilisée encore aujourd’hui dans la confection de corbeilles et de paniers modernes ! »
Sous l'onglet Description, nous lisons que :
« Ce panier a été assemblé avec de fines baguettes d’osier. Pour les vanneries du village contemporain d’Hauterive-Champréveyres, l’identification botanique a démontré que l’on avait principalement utilisé les essences d’aulne et de saule.
Ce panier est de type clayonné à structure spiralée [La terminologie utilisée est celle de la vannerie moderne] : il est construit par l’enchevêtrement de brins sur des tiges verticales fixes, rayonnantes depuis le fond. Deux types de "tressage" sont utilisés : celui du tissé-toilé, soit un pris-un laissé superposés, et celui du cordé à deux à trois brins, soit une torsion de plusieurs brins enserrant les montants. La forme circulaire du fond détermine celle du récipient : la superposition de quelques bâtons joints forme une croisée de huit branches, autour de laquelle sont fixés en spirale des brins passés alternativement sur et sous les bâtons. Parmi les techniques d’arrêt des brins, celle dite du crocane a été utilisée : les départs de brins sont cachés sous le fond ou sur la partie interne des flancs du panier. Pour la bordure externe, non conservée, on bloque les brins en les intégrant aux rangs inférieurs de la paroi, soit progressivement en torsade (bords cordés ou enroulés), soit en repliant leur extrémité, glissée à la verticale le long d’un montant ou rayon (natte).
Le vannier a employé des baguettes d’épaisseurs différentes, ce qui accentue les cercles concentriques dans un effet esthétique. Dans le cas d’autres paniers de l’ensemble d’Auvernier-Nord, l’utilisation de baguettes de couleurs différentes, peut-être imprégnées d’un mordant, crée des jeux de bichromie (bandes parallèles, damiers). »
En Suisse, le tressage de la paille est également très populaire. Le Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) nous apprend, dans l'article « Tressage de la paille » écrit par Dieter Kuhn, ceci :
« A l'époque moderne, le tressage de la paille était pratiqué dans quelques régions rurales de Suisse, les Freie Ämter, la Singine, le val Onsernone, le Valais et l'Unterland zurichois (surtout dans le Rafzerfeld). Il revêtit une importance économique particulière dans les Freie Ämter, au sud-est de l'actuel canton d'Argovie. Il tire son origine de familles de journaliers (Tauner) qui fabriquaient des chapeaux de paille pour leur usage ou pour répondre à des demandes locales. »
La suite de l’article détaille le type de matières utilisées mais également sur l’utilisation des machines :
« Les matériaux utilisés, la manière de les travailler et les produits se modifièrent au cours du temps. Au début du XIXe s., la paille de froment, importée, remplaça le seigle indigène et de nouveaux matériaux vinrent s'ajouter, comme le raphia, le chanvre et le crin de cheval. Ce dernier permit d'utiliser pour la première fois des machines. Dès 1900, lorsque les matériaux semi-synthétiques ou synthétiques (Fibres artificielles) commencèrent à remplacer la paille, la Société des industriels argoviens de la paille (fondée en 1890) prit le nom d'Association des fabricants argoviens de chapeaux tressés (1916) et, en 1972, alors que la mode n'était plus aux chapeaux, celui d'Association des fabricants argoviens de tressage; elle fut dissoute en 1974. »
Le site Les traditions vivantes en Suisse nous renseigne sur cette spécificité régionale sur sa page Tressage de la paille du Freiamt.
Le Musée suisse de la paille est une référence à ce sujet, n'hésitez pas à les contacter.
Quant aux techniques de vannerie spécifiques à la Suisse, l’article intitulé Brigitte Pellaton-Chable, vannière, publié dans le Bulletin annuel de 1987 de notre musée, nous retransmet les dires de cette vannière aux pages 131 à 135. Elle dit notamment ceci : « La technique de base ne change pas et j’ai trouvé des documents qui m’ont apporté cette technique. L’outillage est très simple, et pas même indispensable. La rencontre est difficile, car les vanniers sont des gens qui ont de la peine à transmettre, si ce n’est à leurs enfants ou à leur famille. […] Ce sont des gens simples. Ils pensent que celui qui veut devenir vannier trouvera son chemin, observera, apprendra par lui-même. »
Pour plus d'informations à ce sujet, nous vous recommandons de contacter l'IGK. Vous pouvez également vous orienter vers le Musée de la vannerie.
Voici également deux documents sur la vannerie dans des régions suisses qui pourraient vous intéresser :
- Manufacture de la paille : industrie, art appliqué, artisanat : exposition: Musée du pays et Val de Charmey, 1996
- L'article en ligne Le tressage de la paille en Gruyère, publié en 1948 dans le volume 38 de Folklore suisse : bulletin de la Société suisse des traditions populaires
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque du Musée d'ethnographie de Genève
Pour www.interroge.ch