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La réponse a été mise à jour le 20 mars 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Un article du magazine Géo et intitulé Une tombe de guerrier viking révèle une épée vieille de 1100 ans en Norvège, paru le 10 septembre 2020, décrit la découverte de cette arme : « Bien que très rouillée, l'arme n'a pas manqué de surprendre l'archéologue Astrid Kviseth qui l'a dégagée avec toutes les précautions nécessaires. »
Précédemment, en 2017, une autre épée a été découverte comme le mentionne l'article Des chasseurs ont trouvé une épée viking dans le sud de la Norvège, publié dans le quotidien La Presse le 14 septembre 2017, et dont l’introduction précise : « L'arme rouillée, mais étonnamment bien conservée, est longue d'environ un mètre. »
L’article Scans of Viking swords reveal a slice of Norse culture (Des scans d'épées vikings révèlent un pan de la culture nordique) analyse le contenu des divers métaux présents dans des épées vikings. Voici ce que cet article nous apprend en fois traduit en français :
Les scanners ont révélé que les différentes bandes de métal de ces épées ont été soudées à la forge à des températures élevées, ce qui rend plus probable la formation de matériaux connus sous le nom d'oxydes à la surface de ces bandes. Ces oxydes affaiblissent les épées et peuvent permettre à la rouille de s'y infiltrer.
Pour avoir plus de précision sur la métallurgie viking, on peut lire l’article On diverse arts: crucible metallurgy and the polymetallic cycle at Scandinavia’s earliest Viking town, Ribe (8th–9th c. CE), Denmark (De divers arts : la métallurgie du creuset et le cycle polymétallique dans la plus ancienne ville viking de Scandinavie, Ribe (8ᵉ-9ᵉ siècle de notre ère), au Danemark), paru en 2021 dans Archaeological and anthropological sciences. À la lecture de cet article, on se rend compte qu’il n’est pas simple de répondre de façon unanime à votre question, car les techniques de fabrication étaient complexes, variées et comprenaient plusieurs étapes. Par exemple, pour les métaux non ferreux, on apprend que Les vestiges de la métallurgie des métaux non ferreux témoignent de plusieurs étapes de production, notamment le mélange de métaux et d'alliages dans des creusets, la coulée dans des moules en céramique, les lingots, les ébauches (pièces de métal coulées préparées par martelage ou laminage et conservées en vue d'un traitement ultérieur) et la ferraille utilisée comme matière première, ainsi que les objets finis. Tous les types de vestiges témoignent du processus technologique de manière complémentaire, car les éléments ont été transférés, enrichis ou appauvris, et oxydés au cours des différentes étapes, ce qui permet de conserver des informations sur le(s) choix technique(s) des métallurgistes.
La diversité des procédés de la production d’armes viking est également expliquée par un ouvrage intitulé Arms and armour : history, conservation and analysis : essays in honour of David Edge édité par Alan Williams. L’ouvrage examine avec précision quelques épées réputées pour leur qualité. Voici un passage traduit en français :
Les épées, avec les nombreuses autres variantes, avaient une métallurgie variable allant de l'acier à de l'acier à teneur moyenne en carbone au fer ou à l'acier très faible en teneur de carbone. Il a été suggéré que certaines de ces épées étaient des copies contemporaines fabriquées avec un métal de qualité inférieure et non produites par les forgerons originaux de "Vlfberht". Forger un acier à haute teneur en carbone, en plus d'exiger une qualité constante, aurait été difficile, car il doit être à une température plus basse (la plage de température de fusion de l'acier diminuant avec l'augmentation de la teneur en carbone), et on peut supposer que de telles techniques n'étaient connues que de quelques forgerons.
Des illustrations de rayons X digitaux viennent agrémenter le texte cité précédemment et contiennent un commentaire se référant à la rouille : L'épée 16 présente un aspect homogène et uniforme avec une corrosion minimale, tandis que l'épée 24 présente un aspect strié avec des signes évidents de corrosion.
Pour savoir quelle est la spécificité de ces épées « Vlfberht » l’article du National Géographic, paru en juin 2022, Les artéfacts les plus spectaculaires de l'ère des Vikings, nous apprend que « Tout comme de nombreux aspects de la culture viking, les origines de l’épée Ulfberht sont obscures. Près de 170 exemplaires portant cette inscription furent découverts à travers l’Europe […]. Ces épées, fabriquées en acier de creuset à forte teneur en carbone, étaient les armes de l'élite. Elles étaient si recherchées qu'elles furent souvent imitées, bien que le processus spécifique requis pour en fabriquer une reste difficile à recréer même 1000 ans plus tard. »
Pour votre information, sachez que ces fameuses épées Ulfberht et leur reconstruction contemporaine ont fait l’objet d’un documentaire – Secrets of the Viking sword – qui peut se visionner (en anglais) sur YouTube.
Dans le catalogue Swisscovery, vous trouverez des documents sur le sujet. En voici une sélection :
Studies of Viking Age swords: metallography and archaeology d'Eva Elisabeth Astrup et Irmelin Martens
Swords of the Viking age introduced by Ewart Oakeshott ; catalogue of examples compiled and described by Ian G. Peirce
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque du Musée d'ethnographie de Genève
Pour www.interroge.ch